MADAGASCAR  

Notre sélection de voyages

Superficie : 587 040 km²
Capitale : Tananarive
Villes principales : Tananarive, Tamatave, Antsirabe, Fianarantsoa, Majunga, Tuléar, Diego-Suarez
Langues officielles : malgache, français
Langues courantes : malgache, français
Monnaie : ariary (1 EUR = 4 572 MGA, en février 2021)
Fête nationale : 26 juin (indépendance le 26 juin 1960)?

Population : 27 millions d’habitants en 2019 (Banque mondiale)
Densité (en 2017) : 44 habitants/km² (Banque mondiale)
Croissance démographique (en 2017) : 2,7 % (Banque mondiale)
Espérance de vie à la naissance (en 2018) : 66,7 ans (Banque mondiale)
Taux d’alphabétisation (total adultes) en 2015 : 65 % (Banque mondiale)
Religions : culte traditionnel axé sur le respect des ancêtres (50 %) ; christianisme (45 %), dont 25 % de catholiques et 20 % de protestants ; islam (5 %)
Indice de développement humain (2019) : 162e sur 188 pays (PNUD)


Fuseau horaire : (GMT + 03:00) Nairobi
Prises électriques :  Vérifiez le type de prise électrique sur la destination
Indicatif téléphonique :  +261

Travel–Score de la destination : 15/50 - Pour découvrir le détail et les autres destinations
L’indice Travel-Score calculera l’ensemble des points obtenus sur un total possible de 100 points. Il additionnera le score de cette destination (sur 50) avec la note obtenue par le programme sélectionné (sur 50 également).
Ces points obtenus vous permettront d’évaluer vos options de voyage. Ils tiennent compte à la fois de l’impact humain et environnemental de votre programme, des efforts du pays en matière de développement durable, le niveau de liberté de la population que vous allez rencontrer et la distance de votre déplacement.

Formalités

Vérifiez les formalités avec les autorités ici.

Attention : les conditions sanitaires, les formalités d’entrée, les règles spécifiques aux enfants non accompagnés de leurs deux parents, et les procédures d’obtention de visa sont susceptibles de modification sans préavis. Nous recommandons de  contacter l’ambassade ou le consulat le plus proche lors de votre inscription et quinze jours avant votre départ.

Pour de plus amples informations, consulter le site de l'ambassade de Madagascar à Paris

 

Présentation

Madagascar offre le meilleur de notre monde sauvage, à la fois étrange et merveilleux.

Parce que sa biodiversité rivalise avec les îles Galapagos, que les villes ont gardé la magnificence coloniale, qu’on y trouve de belles plages de sable doré et une culture remarquable influencée par l'Europe, l'Afrique et l'Est, les richesses rares de Madagascar méritent d'être découvertes. Aventurez-vous dans des parcs nationaux pour plonger en pleine dans la nature, abordez sur des îles idylliques, découvrez un superbe patrimoine urbain et soyez à l'affût de cette faune étrange et totalement exclusive à) cette île continent.

Géographie et environnement

Ce pays insulaire situé au large de la côte est de l'Afrique dans l'océan Indien abrite l'un des environnements naturels les plus précieux et les plus uniques au monde. Son emplacement isolé signifie qu'une variété distincte d'espèces animales et végétales ont prospéré sans l’apport d’influences génétiques extérieures. Avec ses volcans éteints, ses cascades cachées, ses hauts plateaux tempérés, ses plaines herbeuses, ses plages immaculées et ses îles, Madagascar, autrefois couverte de forêts, a subi la déforestation. Certaines forêts tropicales restent vivaces aujourd'hui, mais ne correspondent plus qu’à 2% de leur superficie précédente. Malgré cela, des centaines d'espèces de plantes et d'arbres se développent dans toute l'île, où l’on trouve d’énormes baobabs, des cactus épineux ou des fougères resplendissantes.

La meilleure saison pour visiter Madagascar

L’écosystème et l’environnement uniques de Madagascar permettent d’y voyager à tout moment. A mi saison entre l’hiver frais et sec et la saison chaude et pluvieuse, la période de Septembre à novembre est également le meilleur moment pour observer les oiseaux. 

-Juillet à août offre des températures plus fraîches et les meilleures chances pour observer les baleines sur la côte. 

-Janvier à mars, saison des cyclones reste le meilleur moment pour les orchidées en fleurs.

Un peu d'histoire

Au cœur de l’océan Indien, Madagascar a été le foyer d’une histoire et d’une civilisation particulières, fusionnant l’Afrique et l’Indonésie. Ses côtes insalubres ont éloigné les conquêtes maritimes européennes, permettant l’installation de l’hégémonie mérina sur la majeure partie de l’île, jusqu’à la colonisation française de Gallieni qui la transforme en l’un des fleurons de « l’empire triomphant » au début du XXe siècle. Après la révolte de 1947, Madagascar s’engage au sein de l’Union française dans un processus d’indépendance, plutôt prometteuse sous l’autorité débonnaire de Philibert Tsiranana… jusqu’au virage de 1972 vers un « socialisme » ruinant les espoirs de prospérité d’une démographie galopante.

De nos jours

Pour surmonter le désastre économique né de cette malheureuse expérience, le remplacement de Didier Ratsiraka par Marc Ravalomanana en 2002 ouvre une nouvelle phase d’histoire. Ce pays, riche d’un héritage culturel original, participera pleinement au processus de développement en cours dans l’espace de l’océan Indien.

 

C'est votre argent

Cartes de crédit : les principales, telles que Visa, sont généralement acceptées par les grands hôtels et les restaurants de style occidental de la capitale, mais pas par les petits vendeurs. Assurez-vous de disposer des liquidités suffisantes pour couvrir les achats ne pouvant être crédités.

Les guichets automatiques acceptant les cartes étrangères se trouvent dans les grandes villes et à l’aéroport, bien qu’ils soient souvent peu fiables ou hors service. Assurez-vous d'avoir une méthode de paiement en réserve au cas où l'accès au guichet automatique deviendrait difficile.

Pourboires: ils ne sont pas obligatoires, mais un peu de générosité sera reçu de manière positive, surtout si l'on considère les bas salaires que la plupart des travailleurs des services sont généralement payés. Il est sage de réserver une petite somme pour les porteurs, les guides et les chauffeurs, tout comme le fait de laisser de la monnaie de rechange ou d'arrondir l'addition dans les restaurants.

Absolument tous les passagers  de Voyage So-Leader doivent avoir souscrit une assurance voyage , élément essentiel et nécessaire de chaque voyage.

Les transports à Madagascar

En voiture ou à 2 rouesLe port de la ceinture de sécurité dans les véhicules : seul le conducteur est obligé de mettre la ceinture et celui du casque pour les motocyclistes sont obligatoires. 

L’assurance est obligatoire pour les véhicules. Toutefois, le règlement des litiges et des dommages ainsi que le paiement des indemnités compensatrices restent très aléatoires.

Pour conduire, il faut impérativement être en possession d'un permis international ou malgache.

Réseau ferroviaire Une liaison Fianarantsoa-Manakara-Fianarantsoa à vocation touristique opère deux fois par semaine. Quelques accidents sont à déplorer : des locomotives neuves ont été mises en service fin 2020.

Réseau maritimeLes bacs et les embarcations fluviales et maritimes utilisés à Madagascar sont souvent vétustes et dépourvus de tout équipement de sécurité. Sauf pour la liaison Mahambo - Ste Marie avec le bateau El Condor. 

La navigation de plaisance est fortement déconseillée la nuit.

Transport aérien Des liaisons hebdomadaires avec Paris sont assurées par Air France, Corsair et Air Madagascar. La compagnie nationale malgache dessert aussi la plupart des villes de province, ainsi que Maurice et La Réunion, ces deux destinations étant également desservies par Air Mauritius et Air Austral.

Des vols dans les bagages en soute sont régulièrement signalés à l’aéroport international d’Ivato (Tananarive), y compris dans les valises fermées à clé ou cadenassées, à l’arrivée comme au départ. Il convient en conséquence de conserver avec soi tout objet de valeur.

Le retard, le report ou l’annulation de nombreux vols internationaux et intérieurs sont régulièrement signalés. L’assistance en termes de prestations hôtelières (chambres, repas, boissons) est pratiquement inexistante en pareil cas. Outre la reconfirmation des billets, il convient de se renseigner la veille et le jour-même sur les horaires prévus, auprès de la compagnie aérienne ou de l’aéroport.

L'hébergement à Madagascar

Il est généralement de bonne qualité et on retrouve quasi les mêmes modes d’hébergement qu’en Europe.

En zones rurales, petites habitations sont présentes en majorité.

Voyage So-Leader se distingue en s’efforçant de proposer une expérience authentique et inoubliable. Nous essayons donc de maintenir un hébergement aussi unique et traditionnel que possible. 

Consommation

La couverture des téléphones portables est généralement excellente à Madagascar, surtout en ville, et moins bonne voire inexistante dans certaines des régions rurales ou montagneuses.

Plus encore qu’à domicile, le téléphone portable est souvent indispensable à l’étranger, pour (communiquer ou surfer, principalement consulter un plan ou vérifier un taux de conversion). Pour ne pas dépendre exclusivement du wifi, il faut activer son itinérance, les principaux opérateurs français ont contracté avec les opérateurs locaux mais vérifiez au préalable les tarifs à l'international et les pays inclus dans votre forfait. 

3 solutions :

-              vous désactivez l'accès aux données mobiles à l'étranger et cherchez des bornes WIFI

-              vous souscrivez une option internationale ponctuelle pour le(s) pays de destination.

-              Si vous avez un second téléphone débloqué, vous achetez une Carte Sim Internationale ou une Carte Sim locale pour la durée du séjour

Combien cela coutera t'il pour ?

Court trajet en bus urbain = 300 MGA 
Snack sur un marché = 200-500 MGA 
Bouteille de bière dans un restaurant ou un bar = 4 000 MGA 
Repas de base dans un café ou un restaurant = 15 à 30 000 MGA

A boire et à manger

Il est impossible de découvrir totalement un pays sans y avoir testé les spécialités culinaires et avoir partagé un repas ou une collation avec des locaux. Les options sont infinies. Le temps dont vous disposez, vos goûts alimentaires et votre budget vous feront goûter la street-food, un repas sur le pouce simple et bon marché, ou une grande table gastronomique ; que ce soit en centre-ville, une station touristique ou au sein d’une communauté locale, et cela, où que vous soyez dans le monde.

Traditionnellement, les Malagasy se nourrissent abondamment… de riz ! Mais attention car beaucoup justement ne mangent pas à leur faim ! À l’heure du repas, trois fois par jour, matin, midi et soir, on a le choix entre les beignets, les galettes et les mets copieux faits d’ingrédients issus du terroir et de la mer, diversifiés et richement assaisonnés. Ceux-ci se succèdent sur la natte ou sur la table, sans compter la cuisine de rue accessible à n’importe quel moment de la journée, et même en soirée.

L'aliment de base est le riz : peu cher, produit sur place, nourrissant. 

A déguster absolument pendant votre séjour :

Romazava : mijoté incluant de la viande de zébu et des brèdes (dites mafana ou anamalaho, type d’épinards au goût acidulé, aussi consommé sur l’archipel des Mascareignes). Le cuisinier peut y ajouter du poisson ou de la viande de volaille. Les autres brèdes comme les morelles ou les pariétaires sont également les bienvenues dans le potage.

Ravitoto : les feuilles de manioc, les plus douces, sont pilées pour obtenir le « ravitoto ». On les mélange avec du gras comme la viande de porc, la viande de zébu bien grasse, des cacahuètes broyées. Cette spécialité gastronomique de Madagascar est appréciée du grand nombre. Sa préparation requiert de la patience et du savoir-faire. On le sert nature ou avec une pointe de gingembre ou une lichée de coco.

Masikita : brochettes grillées à base de viande de zébu et marinées dans de la sauce aux condiments bien étudiés. Elles s’accompagnent de sauces aux cacahuètes ou d’achards pimentés. Les marchands de masikita dressent leurs stands à la tombée de la nuit pour faire le bonheur des noctambules.

Le tekateka : des palourdes fraiches! A Foulpointe, ou à Fort-Dauphin, vous remarquerez des hommes portant un petit panier, marcher sur la plage à la recherche de consommateurs. Une sauce vinaigrette est proposée avec et elle se décline en version pimentée pour les papilles averties.

Sambos : ces confections triangulaires semblables aux samoussas créoles sont faites de fines pâtes fourrées de viande hachée, salée, et dont le goût est en général relevé avec du massalé, de l’ail et des oignons verts. Le pliage méticuleux de la pâte à sambos le caractérise. Il s'agit de fritures

Koba : ce gâteau de forme cylindrique de plus de dix centimètres de diamètre et dont la longueur est un peu moins d’un mètre, est à base de cacahuètes. Cet ingrédient est broyé et mélangé avec beaucoup de sucre. Sur de la farine de riz, on roule le tout avant de l’envelopper dans des feuilles de bananier. Un énorme récipient rempli d’eau attend le gros roulé, dans lequel on le met à cuire pendant des heures.si le pain caractérise les Français, le koba spécifie les Malgaches.

Le koba ravina : en-cas sucré est extrêmement populaire et on le trouve partout à Madagascar. Agrémentés de vanille, véritable ressource naturelle de Madagascar, pour ceux qui en ont les moyens, les koba sont préparés par des vendeurs ambulants qui parcourent ensuite les rues des quartiers aux cris de “Koba… Koba… vao mafana e !” (“Des Koba… des Koba… Des Koba tous chauds”). Prononcer “Koub’ rav’n” (de “Koba”, pâte, et de “ravina”, feuille ; littéralement “pâte avec des feuilles”). Il est consommé presque quotidiennement par l’immense majorité des Malagasy, essentiellement en fin d’après-midi, comme goûter par les élèves rentrés de l’école, les citadins du bureau et les paysans des champs. 

Le  mokary : galettes que l’on déguste avec du café local bien corsé ou du thé. Le mokary est à base de riz blanc qu’on trempe durant quelques heures voire quelques jours, et auquel on ajoute du lait de coco. Ces pancakes blanches spécifiques de l’Ile Rouge, à la forme bombée, peuvent bien se manger en collation avec des préparations salées. Se déclinant en plusieurs variantes, ils sont vendus partout, à chaque recoin des villes ou villages, et auprès des marchands ambulants. 

Le ranonapango : breuvage populaire de la Grande Ile est obtenu à partir des résidus de riz grillés au fond de la marmite, dilués avec de l’eau et chauffé à ébullition. Il peut être servi chaud ou tiède au cours du repas. Cette boisson caractéristique de Madagascar est dotée de vertus curatives et pourtant elle est très économique et facile à prépare.

Comme dans de nombreux pays, boire de l'eau du robinet n'est pas recommandé. Évitez également les glaçons dans les boissons et pensez à peler vos fruits et légumes avant de les consommer

Pour respecter l'environnement, essayez d'éviter d'acheter de l'eau en bouteille. Il est préférable de remplir une bouteille d'eau réutilisable avec de l'eau filtrée dès que vous en avez l’occasion, notamment dans les hôtels.

Cultures et coutumes

Un certain nombre de coutumes et traditions existent à Madagascar. Les principales sont:

Le razana : désigne les ancêtres mais aussi le respect qu'on doit leur accorder. Variant d'une ethnie à l'autre, le culte des morts et les cérémonies qui l'entourent font partie intégrante des valeurs et de la vie sociale malgaches.

Le famadihana : reste incontestablement la tradition malgache la plus spectaculaire. C'est le retournement des morts, surtout pratiqué par l'ethnie merina. Ce « deuxième enterrement » s'explique par le fait que, pour les Malgaches, les morts restent toujours près de leur famille et jouent un rôle social aussi important qu'avant leur décès. Un peu sinistre par certains aspects, le famadihana ne ressemble cependant pas aux funérailles telles que nous les connaissons en Europe. Il n'est pas question de porter le deuil, mais de se souvenir du défunt. Rituellement, le corps est d'abord exhumé, puis lavé et enveloppé d'un nouveau linceul. La famille et les proches se pressent autour du mort pour lui parler, lui chanter une chanson. Au bout de deux jours de célébrations qui représentent souvent un énorme sacrifice financier pour la famille, le mort rejoint sa dernière demeure, entouré de nombreux cadeaux.

Le fady : signifiant tout à la fois tabou et interdit, le « fady » est très présent dans la vie quotidienne. Les fady ont surtout pour but de protéger et de ne pas offusquer les morts. Ils peuvent varier d'une ethnie à l'autre et parfois d'un village à l'autre. Pour les étrangers, certains fady peuvent paraître d'autant plus curieux qu'il est impossible de remonter à leur origine. Pour les Malgaches, un fady est un fady, et cela suffit. Le fait que les étrangers qui vivent ou qui visitent Madagascar respectent les fady est toujours apprécié par la population locale. Surtout à proximité des tombes et des morts. Cependant, les vazaha bénéficient d'une certaine largesse, les Malgaches étant conscients du fait que le visiteur étranger ne peut connaître et assimiler les fady des régions qu'il traverse.

Cependant, les Malgaches adorent faire la fête, danser et chanter. Cela se remarque même dans les discothèques implantées dans les grandes villes : l'ambiance y est beaucoup plus spontanée et festive qu'en Europe. Les Malgaches s'y amusent sur un mélange de vieux tubes français, de succès américains, de musiques africaines et de sonorités indonésiennes.

Festivals et évènements

De nombreuses fêtes officielles ponctuent la vie des Malgaches : 

Sambatra la fête de la Circoncision, qui se déroule entre juin et octobre

l'exhumation des morts entre juillet et septembre.

Le Alamahady Be, qui célèbre, en mars, le nouvel an malgache,

Le Santabary, qui célèbre la première récolte de riz de l'année,

Le Fisemana, cérémonie de purification spécifique à l'ethnie antakarana.

Jours fériés

-1er janvier : Nouvel an.

-29 mars : Fête de l'Insurrection (fête des Martyrs de l'Indépendance)                                                                 

-Avril : Pâques et lundi de Pâques (selon calendrier des fêtes catholiques)

-1er mai : Fête du Travail.

-25 mai : Fête de l'Ascension (selon calendrier des fêtes catholiques)

-Juin : Pentecôte (Dimanche et lundi (selon calendrier des fêtes catholiques)                                                 

-26 juin : Fête de l'Indépendance.

-15 août : Assomption. (selon calendrier des fêtes catholiques)

-1er novembre : Toussaint.

-25 décembre : Noël.

N'oubliez pas de rendre visite à notre partenaire locale l'Alliance Française d'Antsiranana et de Mahajanga proposant une série d'évènements culturels et artistiques tout au long de l'année. A découvrir sur : 

- Le site de l'Alliance Française d'Antsiranana / Diego Suarez : https://www.facebook.com/AFDiegoSuarez/  

- Le site de l'Alliance Française de Mahajanga : https://www.facebook.com/afmajunga 

Et pour ceux qui souhaitent poursuivre leur oeuvre caritative, vous pouvez déposer vos plus beaux livres à l'Alliance et partager un moment d'échange avec les acteurs de cette institution.

Les incontournables

Les lémuriens, l'espèce emblématique de Madagascar. Il s'agit d'une espèce endémique de Madagascar.

Les cinq familles de ce primate atypique sont uniquement observables aux quatre coins de « la grande île ».    On le trouvera dans les parcs nationaux, les réserves naturelles ou dans son plus simple habitat, la forêt tropicale. Symbole de la faune malgache, il embellira vos sorties au détour d’une randonnée en forêt, lors de vos sorties dans le grand sud ou au cours d’un circuit birdwatching.Top 5 des espèces étranges

1. Lemur nain à queue grasse : reconnu pour son hibernation jusqu’à huit mois par an, cette jolie créature vit des réserves de graisse stockées dans sa grosse queue, spécialement épargnées par ces mois d’inactivité.

2. Aye Aye : cet étrange lémurien se trouve principalement sur la côte est de Madagascar. Bien qu'il ne remporte aucun concours de beauté, il peut prétendre être le plus grand primate nocturne au monde. Sa façon unique de trouver de la nourriture (frapper sur les arbres puis ronger le bois pour accéder aux larves cachées) lui donne le même aspect que le pic.

3. Fossa : avec son corps de chat et son visage de chien, cette étrange bête endémique de Madagascar est en réalité très proche de l'espèce mangouste. Prédateur carnivore, la fosse parcourt les forêts jour et nuit à la recherche de proies - de préférence des lémuriens, des rongeurs et d’autres petits mammifères.

4. Tenrec : cette petite espèce étrange peut nier la ressemblance avec de nombreux animaux en raison des circonstances uniques de son évolution. Partageant des ancêtres avec des animaux aussi divers que les éléphants, les vaches de mer et les aardvarks, la plupart des tenrecs ressemblent à de petits hérissons ou de loutres et peuvent avoir une taille allant de 4 cm à 39 cm.

5. Gecko à queue de feuille satanique : abritant toute une série de reptiles intéressants et inhabituels, la création la plus diabolique de Madagascar doit être le gecko satanique à queue de feuille. Aux yeux rouges, à la queue en forme de feuille et à la tête de Lucifer, il n’est pas étonnant que les locaux en aient peur.

La flore

1. Le jasmin de Madagascar : il est originaire des sous-bois de l’île. Il a une symbolique cérémoniale associée au bonheur conjugal. En couronne des mariés, en guirlande ou en liane de mariage, c’est le porte-bonheur des couples. Vous pourrez humer son doux parfum au détour de vos randonnées en forêt.

2. Ravenala, l'arbre du voyageur : Espèce endémique de l’île, c’est aussi la seule espèce du genre. C’est aujourd’hui un symbole du pays, vous le retrouverez notamment sur les pièces de monnaie, et le logo de Air Madagascar. Si vous sentez l’âme d’un aventurier, vous pourrez extraire à la machette et boire la sève du Ravenala. Abondante et savoureuse, elle régalera vos randonnées en forêt.

3. La mangrove : est une formation végétale typique des côtes marécageuses tropicales soumises à l’alternance des marées. Vous pourrez les arpenter sur la côte ouest de l’île. C’est un lieu à ne pas rater car les mangroves de Madagascar font partie des formations écologiques les plus représentatives de la biodiversité planétaire !

4. Les baobabs : Sur 9 espèces de baobabs recencés dans le monde, 7 sont endémiques de Madagascar. Majestueux de leurs 30 mètres de circonférence, 40 mètres de haut et 6 siècles d'existence pour certains, le baobab fait partie des espèces les plus énormes du règne végétal, malgré certaines espèces naines qui ne peuvent mesurer que quelques mètres. 

 

Voyage So-Leader s'engage à voyager de manière respectueuse des populations locales, de leur culture, de leurs économies et de l'environnement.

Il est important de se rappeler que ce qui peut être un comportement, une robe et une langue acceptables dans votre propre pays peuvent ne pas convenir dans un autre.

S'il vous plaît, gardez cela à l'esprit lors d'un voyage.

 

Principaux conseils de voyage responsable pour Madagascar

1. Soyez toujours attentif et respectueux des coutumes, traditions, religion et culture de vos hôtes. Evitez de vous ingérer et prendre parti dans les affaires politiques ou sociales locales. 

2. Assurez-vous que les personnes prises en photos y consentent, surtout les enfants. Engagez-vous à les protéger contre toute forme d’exploitation ou de violence sexuelle

3. En visite chez l’habitant, ne distribuez ni cadeaux ni argent : vous n’êtes plus un « client roi » en pays conquis, mais un « simple invité » qui représente et doit faire honneur à son pays.

4. Apprenez quelques mots de la langue locale et essayez de l’utiliser, ne serait-ce que pour briser la glace !

5. Le marchandage sur les marchés doit rester bon enfant, avec calme et raison. C’est comme un jeu de rôle, qui peut être amusant ! Si le marchandage n’est pas de mise, n’insistez pas.

6. Privilégiez les productions alimentaires régionales et l’artisanat local. Les soutenir contribue au maintien des métiers traditionnels. Sauf à Pékin, évitez le « made in China »

7. Bannissez les entreprises qui exploitent ou abusent des animaux, surtout ceux menacés et n’achetez pas d'ivoire, corail ou tout autre produit issu d'animaux en voie de disparition.

8. Ne gaspillez pas l’eau ni l’énergie. Respectez les règles affichées dans les hôtels, musées, plages ou autres espaces naturels pour contribuer à préserver l’équilibre des lieux.  

9. Pour des raisons environnementales, évitez d'acheter de l'eau en bouteilles plastique. Remplissez votre gourde ou une bouteille d'eau réutilisable avec de l'eau filtrée.

10. Débarrassez-vous de vos déchets et triez-les toujours soigneusement, y compris les mégots de cigarette.