TURKIYE
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Superficie : 780 576 km²
Capitale : Ankara
Villes principales : Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa, Eskisehir, Gaziantep, Kayseri, Konya
Langue officielle : turc
Monnaie : livre turque, (1€ = 15,43 TL https://www.xe.com/fr/) Taux de change
Population : 82 M (2018)
Croissance démographique : 1,47% (2018)
Espérance de vie : 76,4 ans (2018)
Taux d’alphabétisation : 95,7 % (2017)
Religions : la laïcité est affirmée par la Constitution. 99% des citoyens seraient musulmans, en majorité sunnites. Il existe une minorité alévie (environ 20% de la population) et des minorités chrétiennes (grecs orthodoxes, rites arméniens grégoriens, syriaques, catholiques latins
Fuseau Horaire : (GMT +3 :00) Ankara
Prises Electriques : Type F (Voltage : 220- 230 V – Fréquence : 50 Hz) et prise type F peut etre utilisée avec la fiche male C et E. Vérifiez les prises sur la destination.
Indicatif téléphonique : +90
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Formalités
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Les ressortissants français n’ont pas besoin d’un visa pour se rendre en Turkiye, à condition que leur séjour ne dépasse pas 90 jours, ils peuvent donc rester jusqu'à 90 jours en Turkiye sans formalités administratives.
Les ressortissants français peuvent entrer en Turkiyeavec un passeport ou une carte d’identité valide au moins 3 mois après la date du retour prévu en France. Faites attention, cependant, à ne pas transiter par un pays hors de l’UE si vous n’avez pas de passeport valide.
Tous les passagers voyageant avec Voyage So-Leader sont tenus d’acheter une assurance voyage avant le début de leur voyage. En raison de la nature variable, de la disponibilité et du coût des soins de santé dans le monde, l’assurance voyage est une partie essentielle et nécessaire de chaque voyage.
Présentation
Voyages So-Leader vous fait voyager de manière un peu différente.
Êtes-vous prêt à marcher dans les traces des civilisations ayant successivement foulé le sol de la Turkiye, des Hittites aux Phrygiens, les héritages romains et grecs, pour enfin arriver à la période seldjoukide et l’Empire ottoman.
Vous serez charmés par la diversité et la beauté des paysages qu’offre la Turkiye aux yeux de ses voyageurs, sous un climat toujours plus accueillant pour passer un séjour inoubliable.
Dans tout le pays, l’accueil chaleureux vous sera réservé dans tous les restaurants avides de vous faire profiter de leur hospitalité et vous faire découvrir la cuisine turque
Géographie et environnement
Le territoire de la République de Turkiye se répartit entre l'Asie occidentale et l'Europe du Sud-Est. La partie asiatique de la Turkiye, soit 97 % de la superficie totale et 83 % de la population, s'étend sur la presqu'île anatolienne (dont l'ancienne Asie Mineure) et le nord de la plaine mésopotamienne. La partie européenne de la Turkiye, située à l'ouest du détroit du Bosphore et du détroit des Dardanelles, est appelée Trakya en turc : c'est la partie orientale de la Thrace. Elle correspond à 3 % de la superficie totale de la Turkiye mais regroupe 17 % de sa population : dans la partie européenne de l'agglomération d'Istanbul on trouve plus d'habitants que dans n'importe quel État des Balkans et un tiers de la population de la péninsule balkanique.
Bordée par trois façades maritimes et protégée par de hautes montagnes le long de sa frontière orientale, la Turkiye est entourée par huit pays (Bulgarie, Grèce, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Iran, Irak et Syrie) et deux mers, au nord la Mer Noire, à l'ouest et au sud la Mer Méditerranée (Mer De Thrace, Mer Egée, Mer De Crète à l'ouest, Mer De Marmara au nord-ouest et bassin Levantin au sud).
Les paysages de la Turkiye sont le produit d'une grande variété de phénomènes tectoniques qui ont façonné l'Anatolie pendant des millions d'années.
En dehors de la côte ouest et de la plaine d'Anatolie centrale, le pays est montagneux. Trois côtes maritimes et autant de chaînes de montagnes ceinturent le pays. On trouve plusieurs volcans qui culminent de 3000 à 5165 m, au nord-est la chaîne pontique qui longe la mer Noire, dans le quart nord-est du pays. De hautes montagnes entourent la montagne où les fleuves Tigre et Euphrate prennent leur source. Au sud-ouest les monts Taurus et anti-Taurus longent la méditerranée.
L'ensemble fait que la Turkiye présente quatre grands types de climat : méditerranéen à l'ouest et au sud, pontique au nord, continental au centre et montagnard à l'est. Mais chaque type se décline en variantes locales et les visiteurs étrangers sont parfois fort étonnés de trouver, par exemple, des hivers chauds et humides à Sinope ou Trébizonde alors qu'Istanbul est sous la neige.
Le climat en Turkiye
Les différentes régions de la Turkiye sont marquées par des climats sensiblement différents, le système climatique sur les côtes contrastant avec celui qui prévaut dans l'intérieur du pays. Les côtes des mers Égée et Méditerranée ont des hivers froids et pluvieux et des étés chauds et modérément secs. Généralement, les régions de l'est sont moins pluvieuses. Les montagnes le long de la côte atténuent l'influence de la Méditerranée à l'intérieur des terres, donnant à l'intérieur de la Turkiye un climat continental avec des saisons marquées. Le plateau d'Anatolie est beaucoup plus soumis à des conditions extrêmes que le sont les zones côtières. Les hivers sur le plateau sont particulièrement froids, des températures de −30 à −40 °C peuvent survenir dans les régions montagneuses à l'est et de la neige peut être présente sur le sol 120 jours par an. Dans l'ouest, les températures moyennes hivernales sont d'environ 1 °C. Les étés sont chauds et secs avec des températures supérieures à 30 °C. Les précipitations annuelles moyennes y sont d'environ 400 millimètres. Le mois de mai est généralement le plus humide et, juillet et août les plus secs.
Le climat de la région montagneuse d'Anti-Taurus est inhospitalier. Les étés ont tendance à être extrêmement chauds et secs. Les hivers sont froids avec fréquemment de fortes chutes de neige. Des villages peuvent être isolés pendant plusieurs jours durant les tempêtes de neige en hiver. Le printemps et l'automne sont généralement doux.
Les villes principales
Istanbul appelée officiellement ainsi à partir de 1930 et auparavant Constantinople, est la plus grande ville et métropole de Turkiye. Quatre zones historiques de la ville sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985. Istanbul est le principal centre économique (pôle financier, commercial et industriel) de la Turkiye mais aussi la capitale culturelle du pays.
La population, évaluée à 20 millions d'habitants en 2020 en fait l'une des plus villes du monde. Forte d'un héritage culturel et historique important, la ville cosmopolite est un haut lieu du tourisme. Située en bordure de la mer de Marmara et de part et d’autre du détroit du Bosphore, à cheval sur l’Europe et l’Asie, Istanbul est généralement considérée comme porte d'entrée de l'Europe parce que la ville historique est située sur la rive occidentale du détroit.
Ankara ancienne Angora et Ancyre durant l'Antiquité – est la capitale de la Turkiye depuis octobre 1923 et la deuxième plus grande ville du pays, après Istanbul. Elle est située en Région de l'Anatolie centrale. Peuplée de plus de 5,6 millions d’Ankariotes en 2020, la ville est située à 938 mètres d'altitude.
Ankara est une ville tout à la fois moderne et ancienne puisqu'elle possède de nombreux vestiges romains, une forteresse byzantine bien conservée, un temple romain dédié à Auguste ainsi que le plus grand musée hittite au monde. Ataturk y est enterré à Anitkabir, un mausolée grandiose achevé en 1953.
Ankara est marquée par un climat continental, l'hiver est froid et neigeux, l'été est chaud et sec. Les précipitations totales sont relativement faibles, avec un pic de précipitations au printemps, durant les mois d'avril et mai.
Izmir, ancienne Smyrne, située sur la mer Égée est le deuxième port du pays (après Istanbul) et la troisième agglomération turque (4,367 millions de Smyrniotes en 2020). Selon Hérodote, les Éoliens perdirent Smyrne à cause d’une imprudence de ses habitants. Ces derniers, après avoir accordé l’asile à des Ioniens qui fuyaient Colophon suite à une sédition manquée, ne tardèrent pas à organiser une fête à l'extérieur de la ville en l’honneur de Dionysos. Les Smyrniotes éoliens ayant quitté leur ville pour rejoindre la fête, les Ioniens fermèrent les portes de la cité et s’en emparèrent.
Izmir bénéficie d’un climat méditerranéen, avec un été chaud et sec pouvant atteindre 32 °C, et un hiver doux, en moyenne 10 °C. D’avril à octobre, peu de pluies, mais de rares orages violents causant des inondations.
Bursa, au nord-ouest de l'Anatolie fut la seconde capitale de l'Empire ottoman, de 1326 à 1366, avant de perdre son statut au profit d'Andrinople puis de Constantinople.
Avec une population de 3 millions habitants en 2020, il s'agit de nos jours de la quatrième ville du pays ainsi qu'un important centre industriel et culturel.
La ville est située sur le versant nord-ouest des montagnes dominées par le mont Uludag, connu des géographes comme l'Olympe de Bithynie, au sud de la région de Marmara. La ville est surnommée Yesil Bursa, « Brousse la verte », en référence aux nombreux parcs et espaces verts qui jalonnent l'agglomération ainsi qu'aux forêts qui couvrent les environs. La ville est au pied du massif du Mont Uludag, réputé pour ses stations de sports d'hiver. Son patrimoine historique comporte les mausolées des premiers membres de la dynastie ottomane et les nombreux édifices construits pendant cette période marquent encore la ville de leur empreinte. La ville, située au centre d'une région fertile connue pour son thermalisme, possède de nombreux musées, notamment un riche musée archéologique.
Antalya au sud de la Turkiye, est surnommée la « Riviera turque » et accueille 15 millions de touristes annuels. Sa vieille ville, Kaleici, s’étire au flanc d'une falaise abrupte en contrebas de laquelle se niche un ancien port, devenu port de plaisance.
Depuis sa fondation en 150 av. J.-C. par Attale II, roi de Pergame, qui l'appela Attaleia, la ville été occupée par les Romains, les Byzantins et les Seldjoukides avant de tomber sous la loi ottomane. Elle fut alors nommée Adalya (ou Adalia). Au Moyen Âge, Antalya était connue en Europe sous le nom de Satalieh (ou Satalia).
Son climat méditerranéen, (300 jours de soleil par an), aux hivers doux et pluvieux et les étés chauds et secs où la température peut atteindre 45 °C en juillet-août avec une moyenne de 30 °C. La brise marine et le vent de nord-ouest soufflant de l'intérieur des terres rendent la chaleur plus supportable en été. La température de la mer oscille entre 15 °C en hiver et 28 °C en été.
À part le tourisme et le commerce, Antalya développe à grande échelle la culture des légumes et des fruits, principalement sous serres. La municipalité a construit, en centre-ville, un grand marché couvert de fruits et légumes.
Aydin, bordée par la Mer Égée, compte 1,1 millions habitants. C’est la première province de Turkiye dans la production d'olive, de figue et de châtaigne et également de coton. Aux époques romaine et byzantine, elle était connue sous le nom de Tralles quand elle fut fondée par les Thraces. Elle appartient à l'empire achéménide jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand. À l'époque hellénistique, les rois séleucides la renommèrent Séleucie du Méandre.
Sous l'empire romain, elle prend le nom de Cæsarea puis durant la période byzantine redevient Tralles. Dans la seconde moitié du ve siècle, un des architectes de Sainte-Sophie de Byzance, Anthémios de Tralles, y est né.
Kusadasi, prononcer "Kouchadasseu", (mot signifiant « île aux oiseaux » en français) à 96 km au sud d’Izmir sur la mer Égée. À l'époque ottomane, son nom italien de Scalanova (« nouvelle escale ») renvoyait aux marchands génois. Aux époques antique et byzantine, elle s'appelait Néopolis Aphrodisias.Son port de croisières est l’escale de nombreux paquebots. C’est l’une des villes balnéaires les plus touristiques de Turkiye, sa population de 120 000 habitants se multiplie par dix l’été. C’est une importante station estivale à proximité des sites d’Éphèse, de la Maison de la Vierge Marie, Pamukkale, Milet, Didymes et Priène.
Mugla est une ville du centre-ouest de la Turkiye, préfecture de la province du même nom. Située à 660 mètres d'altitude et distante de 30 kilomètres des côtes de la mer Égée et du golfe de Gökova au sud-ouest. Mugla demeure un petit centre provincial confiné dans son centre historique, sans banlieue bétonnée, une caractéristique des villes turques de la région. En 2020, la ville compte 1 millions habitants. Une des fiertés de la ville est d'avoir à la tête de la province une femme gouverneur depuis les années 1990, Lale Aytaman.
Bodrum est l’une ville du sud-ouest de la Turkiye, située dans la province de Mugla.
La ville fut fondée par les Grecs sous le nom d’Halicarnasse. Port bordé par le golfe de Gökova (mer Égée), elle compte officiellement un peu plus de 180 000 habitants et depuis les années 60 un centre touristique grâce aux efforts de l'écrivain Cevat Sakir, particulièrement prisé par la bourgeoisie d'Istanbul et les touristes étrangers. Face à l'île grecque de Kos, Bodrum est en outre l'escale de nombreuses croisières. Parfois appelée le « Saint-Tropez turc », la ville est active et animée, de jour comme de nuit.
Fethiye est une destination touristique très fréquentée en été, et proche de la station balnéaire de Ölüdeniz. C’ est un point de départ d'excursions vers les îles de la mer Égée et les plages du Lagon bleu ou ÖlüDeniz (mer morte) dénommé ainsi à cause du calme de ses eaux. Le lagon est dominé par le mont Babadag qui s'élève à 1975m. Il y est possible de faire du parapente autour de la station balnéaire, bénéficiant de vues panoramiques uniques, et de la hauteur exceptionnelle de la montagne Babadag en bordure de mer.
Certaines des îles ont servi d'escale pour les navires qui emmenaient des pèlerins vers la Palestine jusqu'au xiie siècle. Des vestiges d'églises, de tombes et de maisons sont témoins de cette période.
Marmaris est située au bord de la mer Méditerranée, face à l'île grecque de Rhodes. Ce petit port est devenu depuis les années 1980 un des principaux centres touristiques du pays.
Un peu d’histoire
Histoire ancienne
L'histoire de la Turkiye remonte à 10.000 ans de civilisation. Apres la légendaire cité de Troie fondée en l’an 3000 av. J-C., les Hittites arrivèrent vers le deuxième millénaire av. J-C. Au début du premier millénaire av. J-C., le peuple urartéen fonda un royaume unifié dont le territoire s'étendait du Caucase au lac Urmiya et ayant pour capitale la ville qui s’appelle aujourd’hui Van. Les Phrygiens (750-300 av. J-C.) occupèrent l’Anatolie centrale et occidentale, plus particulièrement le triangle que constitue Afyon-Ankara-Eskisehir et fondèrent leur capitale à Gordion, situé sur le fleuve de Sakarya. Cette civilisation connut son apogée sous le règne de Midas en passant en 550 av. J-C. sous la domination persane qui fut libéré en 333 av. J-C. par Alexandre le Grand. Après la mort d’Alexandre le Grand, l’Anatolie devint le centre des Séleucides. Pergame (Bergama) se développa alors aux dépens de ses voisins et en 241 av. J-C. et devint un des principaux centres commerciaux de l’Anatolie et un brillant centre intellectuel.
LA PÉRIODE ROMAINE
La période romaine d'Anatolie commença avec la mort du Roi de Pergame Attale III qui, n’ayant pas de successeur, légua son royaume au peuple romain. C’est ainsi que l’Anatolie vécut une période de paix et de prospérité que l’on appela la Pax Romana (la Paix Romaine).
L'ÈRE DE L'EMPIRE ROMAIN D’ORIENT
En 330, l’empereur romain, Constantin fit de la cité grecque de Byzance la nouvelle capitale de son empire. Il lui donna alors le nom de Constantinople, qui devint le centre de l’empire romain d’Orient, une civilisation construite sur les principes de l’empire romain, de la culture grecque et de la foi chrétienne.
Au XIIIe siècle, les croisés s’emparèrent de Constantinople et détrônèrent l’empereur et un petit Etat, l’empire latin fut fondé.
LES SELDJOUKIDES ET L’ENTRÉE DES TURCS
Au XIe siècle, les Seldjoukides, régnèrent sous Tugrul Bey, en Iran, en Irak et en Syrie. En 1071 Alparslan, vainquit les Byzantins à Malazgirt en ouvrant ainsi les portes de l’Anatolie aux Turcs. L’Anatolie subit une profonde transformation ethnique, politique, religieuse, linguistique et culturelle. L’apogée vient dans la première moitié du XIIIe siècle quand Konya fut un centre politique, religieux, artistique et littéraire.
L’empire se décomposa en raison des dissensions internes et des invasions mongoles. L’Anatolie fut une fois de plus réduite en des principautés indépendantes (Beylik) rivales dont l’un devint sous la domination ottomane.
FONDATION DE L’EMPIRE OTTOMAN
En 1296, Osman Bey se déclara sultan de la ville de Sögüt, près de Brousse (Bursa) et a fondé l’Empire ottoman. Sous le règne de son fils Orhan, les villes de Brousse et Iznik furent conquises et en peu de temps la côte sud-est de la Marmara fut sous la domination des Ottomans.
En 1453, sous le Sultan Mehmet le Conquérant, les armées ottomanes provoquèrent la chute de Constantinople, un moment clé de l’Histoire et un grand exploit pour l’Empire. A la fin du XVIe siècle les Ottomans contrôlaient un large territoire en Europe. Toutefois, ils perdirent au cours des siècles suivants leur élan et l’Empire connut d’abord une période de stagnation qui fut suivie inévitablement par une période de déclin.
Histoire récente
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
En 1918, alors que son territoire était envahi par les forces alliées, le gouvernement ottoman décida de ne pas s’opposer au Traité de Sèvres qui consacrait le démembrement de l’Empire. En 1919, les Grecs auxquels avaient été promis une partie de l’Anatolie débarquèrent à Izmir et commencèrent à envahir l’Anatolie occidentale. Tandis que la France cherchait à contrôler le sud-est de l’Anatolie ; quant à la Grande-Bretagne, elle se dirigea sur Istanbul et plus particulièrement vers le Moyen-Orient.
LA VISION D’ATATÜRK ET LA NATION TURQUE
La nation turque, confrontée à cette impasse, était entrée dans une lutte pour regagner le contrôle et l’intégrité de ses frontières, pour repousser les forces étrangères colonisatrices, et pour fonder un nouvel état. Cette entreprise exigeait que la Turkiye s’émancipe de la maison ottomane, que l’ordre ancien et fragile soit détruit et qu’un état moderne entièrement tourné vers le progrès politique, social et économique soit créé. Les objectifs d’Atatürk, un général brillant de l’armée ottomane qui s’était illustré lors de la défense de Çanakkale (Gallipoli) contre les flottes anglaises, françaises, australiennes et néo-zélandaises étaient précisément ceux-là.
Atatürk voulait rompre totalement avec le passé, réunir la nation autour de l’idéal de modernité et élever la Turkiye au niveau des Etats européens. Le 29 octobre 1923, la République fut proclamée et Atatürk devint président. Le principe de la séparation du pouvoir religieux et de l’Etat fut adopté. L’alphabet latin remplaça l’alphabet arabe et les femmes acquirent le droit de vote mais aussi le droit de siéger comme députées à l’assemblée nationale. En plus de toutes les réformes citées précédemment et de bien d’autres dans le domaine social, Atatürk mit la Turkiye sur la voie de la modernité dans toutes ses composantes.
C’est votre argent
Les euros s’échangent facilement dans toutes les zones touristiques. Les taux des hôtels et des aéroports sont moins intéressants ; contentez-vous de changer le minimum à l’arrivée. Les euros sont acceptés dans les hôtels et les commerçants. Impossible de changer les livres turques de retour au pays, il vaut mieux tout dépenser surplace une fois après avoir changé.
Les principales cartes de paiement (Mastercard, Visa, American Express, etc ) permettent de retirer de l'argent aux nombreux guichets automatiques, et de payer chez la plupart des commerçants dans les zones touristiques. Pour toute transaction avec votre carte de paiement, votre banque prélèvera des frais bancaires (en général, entre 2 et 3 % du montant total du retrait ou du règlement).
La vie en Turkiye est moins chère qu’en Europe, surtout depuis la chute de la livre turque ces derniers temps. Il est de coutume de donner un pourboire d'environ 10% dans les bars et restaurants. Certains restaurants ajouteront des « frais de service» à votre facture, mais un pourboire est toujours attendu.
Le transport en Turkiye
En Turkiye , 95 % du trafic passagers et 93 % du fret domestique s’effectuent via les 2 036 km d'autoroutes en service, 31428 km de nationales et 30 920 km de départementales.
Le bus est un moyen de transport très utilisé en Turkiye et pour les trajets grands distances, il vaut mieux réserver son billet dès que possible auprès des compagnies privées et aux tarifs relativement économiques.. Pour les trajets courts, on prend les dolmus (minibus).
Dans les grandes villes, les gares routières (otogar) rassemblent les différentes compagnies. Dans la grande majorité des cas, ces gares routières sont excentrées. Les compagnies ont alors un service de navettes avec le centre-ville (là où se trouve une agence de la compagnie) dans les 2 sens. Les gares routières sont ouvertes toute la nuit. On y trouve généralement de quoi se ravitailler.
Le réseau ferroviaire est assez peu développé. Il est même inexistant pour la côte touristique méditerranéenne. Peu onéreux aussi. Il se modernise toutefois peu à peu avec la construction de lignes TGV. Possibilité de réservation de billets sur le site du réseau ferroviaire ;
Le Marmaray à Istanbul est le dernier projet réalisé et consiste à relier les parties européenne et asiatique d'Istanbul en traversant le détroit du Bosphore grâce à un tunnel ferroviaire.
Les dolmus, minibus collectifs, desservent les villes intra-muros mais aussi leurs environs, et les relient même parfois entre elles comme de véritables bus. Ils ne partent que lorsqu'ils sont pleins, d'où leur nom (dolmus signifie « remplis »). Le prix (en général affiché dans le véhicule à l'avant) et les itinéraires sont fixes. Sur le parcours, ils s'arrêtent à la demande et circulent en général jusqu'à 18h-19h.
En ville, prendre un taxi avec taximètre (taksimetre) et vérifier que le compteur est bien mis. Même tarif jour et nuit.
Pour la conduite en Turkiye, le code de la route est international, et le port de la ceinture obligatoire à l'avant comme à l'arrière (amende en cas d'infraction).
L'une des grandes difficultés est l'entrée des grandes villes. Il vaut mieux éviter de rouler de nuit à la campagne des charrettes, des troupeaux de moutons et des tracteurs peuvent débouler ; attention aux camions devant vous, surtout dans les côtes, où ils roulent lentement. En théorie, la priorité est comme en Europe, mais la vigilance est de mise. La vitesse est limitée à 50 km/h dans les agglomérations, à 90 km/h sur route et à 120 km/h sur autoroute. La police est équipée de radars et effectue de nombreux contrôles.
La Turkiye dispose de 56 aéroports desservis depuis les 20 dernières années par des compagnies aériennes basées en Turkiye, performantes et évoluées.
L’hébergement en Turkiye
On retrouve les mêmes modes d’hébergement qu’en Europe : Auberge de jeunesse, camping, pensions, nuits chez l’habitant et hôtels de toutes catégories sont présents dans tout le pays.
La structure hôtelière est confortable, principalement sur la côte égéenne, la côte méditerranéenne, en Cappadoce et à Istanbul. Le petit-déjeuner (BB) ou déjeuner (demi-pension) ou même dîner (pension complète) sous forme de buffet sont souvent inclus et varient selon l’hôtel. Des formules all-inclusive s’imposent dans les zones balnéaires.
Voyages So-Leader se distingue en s’efforçant de proposer une expérience authentique et inoubliable, un hébergement aussi unique et traditionnel que possible, dans les endroits touristiques, dans de vieilles maisons restaurées, à l’ambiance ottomane ou rétro, confortables mais souvent assez chers. En zones rurales, de petites habitations et fermes rustiques ou traditionnelles sont présentes.
Consommation (communication, WC, etc)
La couverture téléphonique mobile est très bonne dans les villes, mais peut ne pas être disponible dans les zones rurales et montagneuses. Assurez-vous que l'itinérance globale est activée avec votre fournisseur de services avant de quitter votre domicile.
Il est facile d’accéder à Internet dans les cybercafés et les hôtels des grandes villes, mais il est limité dans les zones rurales et isolées.
Voyager aujourd’hui sans smartphone paraîtrait inconcevable ! En programmant un voyage en Turkiye, l’un des premiers réflexes serait de rechercher la meilleure option à choisir pour un forfait téléphonique. Se procurer une carte SIM turque avec une connexion 4G vous facilitera la vie lors de votre séjour.
En Turkiye, les trois grands opérateurs sont Turkcell, Vodafone et Türk Telekom. Si vous êtes à la recherche d’une carte SIM pour touriste, la Turkiye a plusieurs options à ce sujet.
Comme vous pourrez le constater, les Turcs sont très friands de technologies de l'information et de la communication. Le pays jouit d'ailleurs d'une bonne couverture de réseaux téléphoniques et internet haut-débit, fixe comme mobile.
En se basant sur la couverture 4G/LTE, Turkcell dispose du meilleur réseau en Turkiye même dans les régions les plus reculées, suivi de Vodafone. Si vous restez à Istanbul, Izmir ou Antalya, Türk Telekom sera aussi performant que les autres. Les forfaits prépayés seront probablement plus faciles à gérer pour des courts séjours.
Il n’est généralement pas conseiller de boire l’eau du robinet en Turkiye, sans danger pour la toilette mais non potable en général.
A boire et à manger
Voyages So-Leader pense que l'une des meilleures façons de faire l'expérience d'un pays est de goûter à sa cuisine ! Que vous goûtiez au street food, que vous savouriez un repas bon marché ou que vous assistiez à un banquet, vous aurez une infinité d'options à choisir, où que vous soyez dans le monde.
La cuisine turque bénéficie de l'héritage ottoman et est à la charnière des saveurs asiatiques, orientales et méditerranéennes. Elle s'est enrichie des migrations au cours des siècles, de l’Asie centrale à l’Europe et a influencé ses pays voisins (Grèce, pays du Moyen-Orient, des Balkans, Iran ou encore l’Arménie), avec nombre de plats communs.
Parmi les éléments que les turcs ont apportés d'Asie centrale figurent le yaourt et le yufka (pâte feuilletée) qui constitue la base du baklava et des börek. Par sa position géographique qui permet une diversité climatique, la Turkiye préserve le caractère hétérogène de sa cuisine et les traditions d'un passé lointain sont bien conservées.
La gastronomie turque est l’une des plus variées au monde, considérée comme la troisième gastronomie la plus riche après celles de France et de Chine. Même si elle se réduit souvent au au kebab sauce blanche eu Europe, la vraie cuisine locale est riche en pâtes, viandes, poissons, légumes et desserts. Parmi les spécialités turques les plus connues, on compte les légumes farcis (dolma), les grillades (kebap), les raviolis (manti), les feuilletés (börek), les plats de riz (pilav) et les pâtisseries (baklava, loukoum, et künefe).
La Turkiye est un carrefour entre l’Europe, l’Asie et l’Orient. Cette situation géographique unique combinée aux migrations des turcs au cours des siècles de l’Asie Centrale à l’Europe a façonné l’identité de sa gastronomie. L’influence réciproque entre la Turkiye et les pays voisins (Grèce, Moyen-Orient, Balkans, Iran, Arménie…) permettent de retrouver de nombreux plats communs dans ces cuisines comme par exemple les dolmas, les boreks, les mezzés, les kebabs et les mantis. La grande diversité de la faune et de la flore en Turkiye a également contribué à une grande diversité des cuisines régionales.
· La cuisine de l’Ouest et de la mer Egée repose sur les vestiges de la cuisine de la cour ottomane, riz plus que boulgour, moins d’épices, des fruits de mer abondants qui se dégustent en toute saison, avec les dolmas et les mezzés.
· La cuisine de la Mer Noire, riche de produits de la mer trouve son influence dans la cuisine des Balkans et des pays slaves, avec les pides (pizza), les poissons et les haricots blancs secs (kuru fasülye) ainsi que les fromages.
· La cuisine Anatolienne et du Sud Est turc est connue pour les kebabs, les mezzés, ses épices et ses desserts dont les fameux baklavas.
· Au milieu de cette diversité régionale, 3 éléments sont récurrents dans un repas traditionnel turc.
· Le yaourt (yogurt) : Un peu d’histoire pour commencer. Le yaourt serait originaire d’Asie centrale, et aurait gagné l’Europe et les Balkans par l’intermédiaire des peuples turcs. L’origine du mot « yaourt » se retrouve d’ailleurs dans le verbe turc « yogurmak », qui signifie « pétrir ». Les Turcs utilisent le yaourt en l’associant avec des plats salés. Il est plus dense et possède une pointe d’acidité. Ne soyez donc pas surpris de retrouver à coté de votre viande ou de vos légumes un peu de yaourt.
· Le thé (çay, en phonétique francaise « tchaye »). Le thé en Turkiye est une véritable institution, c’est un signe d’hospitalité, il vous sera servi si vous allez chez l’habitant et souvent offert à la fin d’un repas. C’est un thé noir peu fort en tanin. Il se boit dans un petit verre en forme de tulipe (çay bardagi) à toute heure de la journée, ou même de la soirée.
· Le café turc (türk kahvesi). Ce café se différencie de notre café traditionnel car le marc est présent dans la tasse. Attention à ne pas le boire! Lorsque vous commandez un café turc, il vous faut préciser sa cuisson, ou plutôt son sucrage. Si vous voulez un café sans sucre dites : « sade » (prononcé « saadé »), avec un peu de sucre dites « orta », avec beaucoup de sucre « sekerli » (prononcé « chékérli »). Le café turc est souvent accompagné non pas d’un carré de chocolat comme on a l’habitude de voir, mais d’un petit loukoum pour apporter une touche sucrée, et d’un petit verre d’eau. Une fois votre café terminé, vous pouvez y lire au fond de la tasse ce que vous réserve l’avenir. Ce rituel très apprécié des turcs, consiste à retourner la tasse sur la soucoupe, d’attendre quelques minutes qu’elle refroidisse, puis de la retourner pour y voir apparaitre les traces de marc qui vous donnent des indications sur votre futur!
Le dolma est un plat très répandu dans toute la Méditerranée, au Caucase, aux Balkans, au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Inde. A base de feuilles de vigne ou de légumes (courgettes, aubergines, tomates, poivrons ou choux…) farcis de riz, de la viande hachée, d’oignons et d’ épices, sa préparation est laborieuse et nécessite de la patience, servant de prétexte pour tester les talents culinaires d'une future belle-fille. Servir des dolmas à des invités témoigne aussi d'une certaine hospitalité, symbole de fête et d'abondance lors des rassemblements familiaux.
2. Manti
Les manti sont des raviolis assez proches des gyoza japonais ou des momo népalais, farcis d'agneau, d’oignon et d’épices. La sauce de yaourt épais avec de l’ail, un coulis de beurre épicé (chili, piment fort, etc.) est parfois décorée d’un nuage de menthe ou sumac séché.
3. Iskembe
C'est une soupe aux tripes de couleur blanchâtre, généralement dégustée avec une sauce à l'ail et au vinaigre (ou au citron), habituellement consommée dans les restaurants spécialisés, appelés iskembeci, et considérée comme remède contre le dessèchement de la peau ou la gueule de bois, d’où leur présence dans les quartiers de vie nocturne, ouverts 24 heures sur 24. On y trouve aussi d'autres plats d'abats, têtes d'agneau grillées ou rôties au four.
4. Börek
Cette variété de pâtisserie salée, originaire d'Asie centrale s'est développée sous l'Empire ottoman puis dans tout le bassin méditerranéen. Fourrés avec du fromage, des épinards, de la viande hachée ou des pommes de terre, ils sont entourés de feuilles de yufka et frits (sigara böregi en turc), poêlés ou cuits au four.
5. Kokoreç
Ce plat répandu dans les Balkans et en Turkiye, est composé essentiellement de boyaux et d'abats d'agneau embrochés, puis maintenus par les intestins enroulés autour avec des épices et des herbes aromatiques. D'environ 5 centimètres de long, les gnummareddi sont préparés avec de la fressure (cœur, rognons, poumons d'agneau) taillée en julienne enroulée dans de la crépine puis ficellée avec des bandes de boyaux d'agneau ou de chevreau. De même composition mais de tailles plus importantes, les marretti ont une longueur d'une quinzaine de centimètres. Servi en sandwich ou dans une assiette, il est vendu dans la rue et dans les restaurants populaires.
6. Kebab
Le terme kebab signifie « grillade », « viande grillée » et désigne différents plats à base de viande grillée dans de nombreux pays des mondes ottoman et perse (dont l'Inde du Nord). Ce sandwich fourré de viande grillée à la broche
courants du terme doner kebab, le vocable chawarma (et ses variantes) est utilisé au Moyen-Orient. Ces termes désignent soit la viande et son mode de préparation, soit le sandwich correspondant.
7. Baklava
Ce dessert traditionnel est constitué de fines feuilles de pâte filo, beurrées ou huilées une à une, superposées dans un plat rond ou carré, ou enroulées sur elles-mêmes autour de fruits secs finement moulus et concassés, cuites puis trempées dans du miel ou de l'eau de fleur d'oranger ou de rose. Le sultan en offrait des parts aux janissaires chaque quinzième jour du mois de ramadan, lors d'une cérémonie baptisée Baklava Alayi.
8. Künefe
Ce dessert turc, fait de fromage (dil peyniri) fondu entre deux couches de cheveux d'ange (tel kadayifi) revenus au beurre est grillé au four des deux côtés et servi chaud dans un sirop, souvent saupoudré de pistaches, de noix, ou de fruits secs, savouré avec un verre de thé turc.
9. Boissons froides non alcolisées
· l’ayran est préparé en diluant du yaourt dans de l’eau ; il est souvent servi comme accompagnement d’un repas rapide à midi (pide, lahmacun, döner...) ;
· le boza est une boisson sucrée très épaisse à base de farine d’orge.
· le kusburnu suyu (jus d'églantier) est une boisson sucrée produite traditionnellement à Gümüshane qui lui consacre un festival chaque été.
· le Salgam suyu : le salgam est un légume ressemblant à la carotte, une espèce particulière de rutabaga. On y ajoute d'autres ingrédients (farine, ail, jus de carotte, levure) pour en faire le salgam suyu (jus de salgam).
10. Boissons alcolisées
· Le raki : sorte d’anisette qui se boit avec le repas. Il est idéal avec du poisson. On donne à cette eau-de-vie de vin (en général) le surnom de lait de lion(ne) (aslan sütü) ;
· La bière (bira) Efes, bière turque produite à l'ouest ;
· Productions locales de vin, bière, divers alcools forts.
La Turkiye moderne est beaucoup moins cosmopolite que ne l'était l'Empire ottoman. Elle est aussi beaucoup plus petite. Aujourd'hui, 90 % de la population est musulmane, avec une grande majorité de sunnites. On estime à près de 20 % les alevi et autres branches hétérodoxes. Les chrétiens, les juifs et autres groupuscules représentent un petit pourcentage.
Pendant le ramadan, en fin de journée, c’est un spectacle plutôt insolite de voir les gens attablés devant leur repas, attendant le signal de la fin du jeûne. En revanche, l’animation dans les rues, les hôtels et les restaurants se poursuit tard dans la nuit. Les musulmans pratiquants s’astreignent à ne pas boire et à ne pas fumer durant ce mois-là. Sachez toutefois qu’en Turkiye, chacun est libre de faire ou pas le ramadan ; pas de pression sociale comme dans certains pays arabes.
L'époque n'est plus aux courbettes obséquieuses des grands vizirs. Mais les Turcs ont gardé un grand sens de la hiérarchie et du respect. Ainsi, ne s'adresse-t-on pas à quelqu'un par son nom mais par son prénom, auquel on accole un qualificatif poli ou affectueux. On dit Ayse Hanim (Mme Ayse) ou Turgut Bey (M. Turgut). On dit aussi par exemple « sœur » (abla) ou « grand frère » (agabey). En toute circonstance, les turcs ont une formule de politesse adaptée. Quand quelqu’un est malade, on lui dit geçmis olsun (« que cela soit passé »). S’il apporte une bonne nouvelle, on lui propose – symboliquement – d’« embrasser sa bouche ». Aux jeunes mariés, on souhaite de « vieillir sur le même oreiller ».
Jeter un peu d’eau derrière la voiture de quelqu’un qui part est un geste d’attention et de protection.
Ne photographiez pas les personnes qui ne le souhaitent pas, comme partout dans le monde, d'ailleurs.
Ne vous étonnez pas de voir des hommes se tenir enlacés dans la rue. C'est une simple manifestation de camaraderie et d'amitié.
Si vous avez l'intention d'adresser un compliment, n'oubliez pas d'ajouter masallah (« que Dieu protège »), car les turcs sont superstitieux. Cette tradition préislamique date de la nuit des temps. C'est afin de se protéger du mauvais sort que les turcs se servent de la représentation d'un œil bleu, le boncuk.
Toute situation sera prétexte pour vous rendre service ou vous prouver son amitié. Si vous êtes égaré, rapidement une petite troupe de gens vous aidera. Un commerçant vous offrira un thé. Cette hospitalité vous conduira souvent jusqu'à la maison, domaine exclusif de la vie familiale et régie par la toute-puissante maîtresse de maison. Cela n'est valable, bien sûr, que dans les campagnes. Sachez qu’il faut toujours se déchausser avant d’entrer. Il est d’une incroyable grossiereté de se moucher a table. Il est impoli aussi de manquer un repas ou de ne pas goûter un plat.
Jours fériés
1er janvier : Jour de l'An
23 avril : Fête de la Souveraineté Nationale Turque
1er mai : Fête du travail
19 mai : Commémoration d’Atatürk
2- 4 mai 2022: Fête du Ramadan (Aid el-Fitr)
9 juillet - 12 juillet 2022 : Fête du Sacrifice (Aid el-Kebir)
30 août : Fête de la Victoire turque
29 octobre : Fête de la République en Turkiye
Les Incontournables
1. Pamukkale (château de coton) & Hierapolis (Egée)
Huitieme merveille du monde ! Classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988, la majestueuse façade blanche composée de bassins et de chutes de calcaire est une attraction à ne pas rater. Vous visiterez également le site antique de Hierapolis qui abrite une grande nécropole, des temples, de nombreux thermes ainsi qu’un somptueux théâtre.
2. Cappadoce (cheminées de fée) - (Nevsehir)
Région unique au monde avec ses paysages qui furent créés par l’érosion des eaux, du vent, du gel… et qui forment parfois ces fameuses "cheminées de fée". Surtout à voir, la vallée de Göreme et les églises byzantines avec arrêt dans les villages à demi-troglodytiques d’Uçhisar ou Ortahisar. Possibilité de visiter plusieurs villes souterraines et la vallée El Nazar (ou autres) situées dans la même région.
3. La Journée Bosphore ( Istanbul )
Le détroit du Bosphore, qui sépare la ville en deux et relie la mer Noire à la mer de Marmara est l’un des symboles d’Istanbul. Trois grands ponts suspendus l’enjambent et un flot incessant de bateaux le traverse. C’est un détroit unique au monde, long de 32 km, il sépare la ville en deux mais aussi l’Europe et l’Asie. Durant votre croisière sur le Bosphore, vous pourrez admirer un splendide panorama de la ville et de nombreux monuments qui ne sont visibles que par bateau, comme les grands palaces de Dolmabahçe et de Beylerbeyi, l’Université de Galatasaray, et bien d’autres. Vous pourrez aussi et surtout admirer les 620 yali stambouliotes (grandes demeures en bois datant de l’Empire ottoman) et les trois ponts suspendus. Certains jours, on peut même y voir des dauphins.
4. Palais Topkapi ( Istanbul )
Le palais Topkapi se situe sur la rive Européenne dans le quartier de Fatih (quartier de la ville historique) au centre de l’ancien Constantinople, proche de la Mosquée Bleue et de la Basilique Sainte Sophie. Il domine la Corne D’or, le Bosphore et la mer de Marmara, une vue à vous couper le souffle. Le palais Topkapi a été inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 1985, où il est décrit comme un ensemble incomparable de bâtiments construit sur 4 siècles, unique par la qualité architecturale.
5. Sainte-Sophie (Istanbul)
La Basilique Sainte Sophie d’Istanbul est un vrai joyau de l’architecture byzantine, construite en 532 sous le règne de l’empereur Justinien. Le physicien Isidore de Millet et le mathématicien Anthémios de TRALLES réalisèrent le siège du Patriarche Orthodoxe ‘”Hagia Sophia Constantinople”. Cette impressionnante création, vie le jour qu’en seulement 5 année et 10 mois, réalisée par 10.000 artistes – ouvriers qui par leur talent ont sorti du sol un monument gigantesque de 7540m2. La création venant toujours de l’influence d’ailleurs, ce fabuleux édifice fut inspiré du panthéon de Rome et de l’art primitif occidental. Ce lieu sacré sera l’accueil principal des cérémonies impériales, du couronnement des empereurs. Le 27 décembre 537 la divine enfant, la Basilique Sainte Sophie d’Istanbul est née. ”Hagia Sophia (en grec) la sagesse divine”. C’est l’un des seuls lieux religieux au monde, dans lequel les traces de deux religions cohabitent depuis des siècles. Aujourd’hui, les fidèles musulmans prient entourés de fresques chrétiennes indélébiles (cachées désormais durant la prière), retraçant l’histoire de la Basilique Sainte Sophie durant 916 années. Des scènes bibliques cohabitant avec respect et tolérance depuis 567 ans, avec les médaillons islamiques.
Le 24 juillet 2020 la Basilique Sainte Sophie a été déclarée, officiellement, mosquée ouvert aux fidèles musulmans, à la prière.
6. Mosquée Bleue ( Istanbul )
La Mosquée Bleue d’Istanbul se situe sur la place Sultan Ahmet face à un autre monument de taille, La Basilique Sainte Sophie. La mosquée bleue est un monument incontournable visité par des millions de voyageurs venus des 4 coins de la planète chaque année. Au pied de cet édifice majestueux, nous devons traverser de très beaux jardins avant de pouvoir la visiter. L’entrée de la Mosquée Bleue est une pure merveille d’architecture.
7. Perge & Aspendos (Antalya)
Perge, importante ville de l’ancienne Pamphilie, fondée par les héros de la guerre de Troie où vous pourrez admirer ses thermes, sa voie à colonnades ou encore son agora où St Paul prêcha la parole de Dieu, et Aspendos avec son magnifique théâtre de 15000 places, datant de l’époque romaine est aujourd’hui le mieux conservé de toute l’Asie Mineure.
8. Ephèse & La Maison de la Vierge Marie (Izmir)
La plus grande et la mieux conservée des cités de toute la Grèce Antique, la plus visitée de la Turkiye, aussi, avec sa bibliothèque spectaculaire, ses voies en marbre, ses temples et son remarquable théâtre. La Maison de la Vierge Marie, lieu de pèlerinage populaire pour les chrétiens reconnu par le Vatican.
9. Croisière (Balnéaire : Izmir , Antalya , Bodrum , Fethiye , Marmaris)
Mer, soleil, farniente et baignades vous accompagneront lors de cette journée le long des côtes turquoise et des criques de la riviera turque. Un pur moment de détente loin du tumulte des grandes villes.
10. Bain Turc & Hammam (partout sur toute la Turkiye)
Son origine est liée aux thermes romains et grecs. Le hammam fonctionne sur le même modèle et est destiné à l’hygiène corporelle. C’est aussi, comme dans l’Antiquité, un lieu social très important où l’on prend le temps de se retrouver, de discuter ensemble plusieurs heures et finalement de se détendre loin de la vie quotidienne. Le hammam s’est répandu dans le monde à la faveur de l’expansion de l’Islam et est devenu un élément constitutif de la cité islamique, avec la mosquée et le souk, à partir du 7e siècle. On trouve des hammams de par le monde entier, du Maghreb au Moyen-Orient. L’avènement de la salle de bain privée dans la maison a été un coup dur pour les bains turcs. Cependant, de nos jours, la pratique du hammam est remise au goût du jour: on trouve des bains turcs publics, des bains turcs privés et les instituts de beauté et centres de bien-être proposent souvent le hammam dans leurs soins.
Voyages So-Leader s'engage à voyager de manière respectueuse envers les populations locales, leur culture, leurs économies et de l'environnement. Il est important de se rappeler que ce qui peut être un comportement, une robe et une langue acceptables dans votre propre pays, peuvent ne pas convenir dans un autre. S'il vous plaît gardez cela à l'esprit lors d'un voyage.
Principaux conseils de voyage responsable pour la Turkiye
1. Soyez attentif aux coutumes, traditions, religion et culture de la Turkiye.
2. Pour des raisons environnementales, essayez d'éviter d'acheter de l'eau embouteillée. Remplissez une bouteille d'eau réutilisable ou une gourde avec de l'eau filtrée.
3. Débarrassez-vous toujours avec soin de vos déchets, y compris des mégots de cigarette
4. Apprenez une langue locale et n’ayez pas peur de l’utiliser - de simples salutations aideront à briser la glace.
5. Acheter des produits fabriqués localement. Soutenir les artisans locaux aide à garder les métiers traditionnels vivants.
6. S’abstenir de soutenir les entreprises qui exploitent ou abusent des animaux menacés.
7. Veuillez demander et recevoir l’autorisation avant de prendre des photos des personnes, y compris les enfants.